summersblood.jpgLes scénaristes de films d’horreur se creusent vraiment les méninges pour nous faire avaler leurs histoires aussi hallucinantes qu’ambigües. Une famille de serial killers dont le petit dernier (Tom) s’occupe d’un jardin aménagé dans la cave (encore une) où il fait pousser de belles plantes…humaines -Summer (Ashley Greene) incarne la seconde plante vivante, la première (Amber) étant déjà mal en point. Il n’est peut-être pas malin de dire qu’il y a comme une ressemblance avec la pièce « le malentendu » d’Albert Camus – vouloir renouer avec une famille qu’on a perdue de vue depuis des années (mère et sœur devenues serial killers dans la pièce) ou partir à la recherche d’une famille qu’on a jamais connue (père dans le film) peut vous être fatal. Le film ne se veut pas aussi inintelligent que ça : nos scénaristes nous mettent en face d’une famille constituée de trois êtres n’ayant rien d’humain hormis l’apparence (et encore il faut excepter les yeux) – les membres de cette famille ont des comportements de fauves (rapport de domination exercé par les coups entre Tom et sa mère puis entre son père et lui et absence totale de tabou dans leurs relations)…