Je viens de lire mon premier livre de Yasmina Khadra, non son dernier à lui en dépit de la publication qui ne date que de mai 2009. Il s’agit de « Cousine K » : Joseph K, Kafka, Khadra. Cette cousine K accapare le titre du roman mais il m’a semblé qu’elle n’en est pas l’héroïne. Elle traverse le roman comme un fantôme. Le narrateur l’évoque comme s’il s’agissait d’un djinn qu’on vénère et qu’on craint. Des évènements terrifiants que je ne voyais pas venir vont survenir précipitamment dans ce manoir qui se trouve dans un douar en Algérie. L’auteur-narrateur focalise son attention sur ce personnage de la mère « littéraire » qui n’a pas le moindre sentiment pour un de ses enfants (notre héros en l'occurrence). Je pense à Isaac B. Singer et à ses contes noirs ou surnaturels et pourtant si authentiques ! Je lirais à nouveau cet auteur si l’occasion m’en est donnée.